Avantages des normes IFRS en Tunisie

Les IFRS constituent le cadre comptable international au sein duquel sont organisées et déclarées correctement les informations financières. Les IFRS sont à la base usés par les entreprises qui affirment leurs résultats financiers dans le monde entier.

Le Conseil organise et mettre à jour un ensemble des conditions comptables totalement nommées les Normes internationales d’information financière (Normes IFRS).

Depuis 2005, elles se sont inscrites aux normes labellisées IAS (les normes comptables internationales).

Toutefois, on trouve encore des normes labellisées IAS (International Accounting Standards).

Dans les années 2000, il y avait un besoin de clarté qui concerne les coordonnées pour les investisseurs privés. En fait, cette information est soulignée par des scandales financiers.

En conséquence, l’IASB a été créé pour coordonner les rapports comptables à l’échelle internationale et permettre aux investisseurs de définir la condition financière d’une société.

Normes internationales comptables IFRS

Quelles sont les bases en Tunisie?

La pertinence, la transparence, la fiabilité et l’importance sont les principes les plus importants des IFRS en Tunisie.

Les normes comptables IFRS peuvent être considérées comme des principes susceptibles d’être modifiés par les entreprises.

Aujourd’hui, il existe quatre grandes tendances dans le domaine de la comptabilité internationale qui sont:

  • L’application du modèle de la juste valeur : le champ d’intervention de cette méthode ne cesse de conquérir davantage les réflexes des normalisateurs internationaux ; l’application de la juste valeur vient pour concrétiser la prédominance de la loi du marché sur l’économie internationale où le mécanisme des prix et de la concurrence joue le rôle de régulateur qui guide les choix des acteurs économiques.
  • La prédominance de l’approche bilancielle : les tendances avouées du normalisateur international donnent la priorité au bilan afin qu’il retrace plus fidèlement les transactions économiques ; en effet les méthodes comptables appliquées ne permettent pas d’aboutir au même niveau d’image fidèle pour le bilan et l’état de résultat à la fois. En effet cette deuxième tendance est la conséquence de la première (la juste valeur) qui stimule l’approche bilancielle de l’information financière.
  • L’état de performance au lieu de l’état de résultat : L’objectif de l’état de performance, qui substitue à l’état de résultat, est de mesurer la performance en tant que variation entre deux bilans.
    Le nouvel état, qui n’est pas encore défini de façon précise et qui suscite encore des débats, distinguerait sommairement les éléments suivants :
    • d’une part le résultat opérationnel et le résultat financier.
    • d’autre part, concernant les actifs évalués à la juste valeur, les variations de valeur du bilan.
  • La convergence entre l’IASB & le FASB : un grand chantier de rapprochement entre les normes internationales et américaines afin de rendre universelles les normes comptables. En effet, et au vu de l’importance et de la prépondérance de l’économie américaine sur les transactions internationales, l’IASB s’est positionné comme un « suiveur », et que le vrai normalisateur international semble être maintenant les États-Unis.

Rôle de CFR AUDIT dans l'accompagnement à la mise en place des IFRS internationales

Notre méthode pour le processus d’adoption des IFRS en Tunisie comme référence de mesure comptable comprend les étapes suivantes:

  • Délimiter les préalables au référentiel international
  • Création d’un comité ad hoc
  • Arrêter la démarche d’adoption de la juste valeur
  • Diagnostic des divergences par rapport au référentiel existant
  • Adaptation du système organisationnel
  • Arrêter le projet de conversion
  • Déterminer les règles de prise en compte et de comptabilisation
  • Déterminer les règles de présentation
  • Informations financières de la transition